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Ces jours qui dansent avec la nuit de Caya Makhélé, création 2013

Tout commence un soir de fête, lorsque Ariane, une jeune femme de trente ans décide, en organisant le triste anniversaire de la mort de son unique enfant de dévoiler les plus profonds secrets de son existence, bribe par bribe, avec la nuit et le champagne comme seul compagnon…

Privée de la vie qu’elle a donnée, notre héroïne connaîtra une descente aux enfers. Elle commence à sortir toutes les nuits dans l’espoir de fuir les nuits perdues, les nuits de solitude tourmentées par le souvenir d’une enfant assassinée et par un magma de peines et de joies, de grosses peurs et de quelques blessures ne trouvant guère le moyen de cicatriser.

Sa quête d’une identité perdue avec la mort de son enfant, la conduit à revisiter le pays lointain de son enfance, celui de son adolescence et les différentes phases de sa transformation en femme adulte, jouant avec la vie, s’amusant à effleurer la mort en multipliant les conquêtes sans aucune réserve, sans aucune protection, dans une recherche désespérée d’une raison pour justifier une existence devenue banale après la mort de sa progéniture.

Le sexe se transforme en bouche pour exprimer son avis sur le « mâle » qui le visite, le ronge…

La parole devient une source de guérison, le seul moyen capable de libérer les tourments d’un ventre, siège de la peur, de l’écœurement et de tous les cris des douleurs passées. A travers la poésie de Caya Makhélé, Ariane exprime sa vision

« pas comme les autres » de nos sociétés modernes, des pays déchirés par les guerres matricides, fratricides et parricides, d’un monde ravagé par les crises économiques et spirituelles…

L'équipe :

Adaptation et mise en scène : Sirine Achkar

Comédienne : Anyès Noêl.

Scénographie : Svetlana Maslova, Ibrahim El Forn

Musique : Fabrice Coltro

Chorégraphie : Didier Mayemba

Costumes : Camille Cojan

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